présentation des candidats au Conseil de Surveillance du Grenier

Bonjour. Je m'appelle Nadège CHARAVIN.

Je suis cliente du Grenier depuis plus de 15 ans et sociétaire depuis bientôt 15 ans. Après la naissance de notre fille en 2007, notre part d'achat en bio a fortement augmenté et notre panier hebdomadaire s'est rempli de plus en plus au Grenier. L'offre bio se développait à grand pas à Gap dans les années 2000, mais rapidement je me suis sentie proche des valeurs que le réseau Biocoop défendait depuis des décennies, j'étais interpellée par l'histoire de la coopérative et cette motivation des pionniers du Grenier, voir comment par leur engagement ils avaient créé le premier magasin du Grenier et facilité l'accès au bio à Gap. J'aimais aussi retrouver dans chacun des magasins l'ambiance des épiceries de mon enfance, celles où j'allais pendant mes vacances chez mes grands-mères : la convivialité, la proximité avec le personnel, le vrac, le sac papier que l'on réutilise jusqu'à la couenne ! 

A travers les produits sélectionnés par le réseau et/ou le Grenier, j'ai appris à différencier un produit bio d'un autre produit bio, à réfléchir à sa provenance, aux valeurs des paysans et fabricants qui l'ont créé, à ce qu'est un prix juste et équitable. J'ai vu le Grenier évoluer, s'agrandir, essayer de nous proposer le meilleur, avoir des difficultés, être porté et soutenu par ses sociétaires.

Ces 5 dernières années est venue l'envie d'apporter à mon tour du temps à la coopérative. Chacun le sait, une asso, une coopérative ne peut exister sans ses membres. De fortes contraintes professionnelles ne me permettaient pas encore de m'engager.

Je m’appelle Laurent EBRARD, 39 ans, né à Gap, diplômé d’un master2 en management et développement durable, atteint de troubles du spectre autistique, employé à mi-temps à la CAPEB 04-05, marié et un enfant de 11 ans.

En 2022 je ressens le besoin d’agir plus en phase avec mes envies et valeurs : comment faire à mon niveau pour éviter l’enfer vers lequel nous nous dirigeons tous ? Comment trouver de la tranquillité, de l’honnêteté, de la confiance, du confort, de la simplicité et de l’excellence sans pression ?

C’est à ce moment que se présente l’opportunité de participer au CS de la Biocoop. Je pourrais alors travailler bénévolement, donc sans pression, sur des questions qui m’intéressent de stratégie, d’organisation, de bien-être au travail, de commerce raisonné et responsable, pour une entreprise qui s’emploie à concilier au mieux économie, environnement et social, dans le but d’aider à améliorer les conditions globales des salariés, de la direction et des clients sociétaires.

Seulement, il est obligatoire d’être adhérant depuis au moins un an. Or je viens juste d’adhérer, ayant appris que la direction que j’avais entre-aperçu en 2015 n’était plus. Les réunions auxquelles je participe durant un an, sans avoir de pouvoir de décision, me confortent dans l’idée que la Biocoop entreprend une démarche cohérente avec des personnes bienveillantes, en phase avec ce que je recherche. La tâche n’est pas simple dans le contexte économique et financier actuel, mais la direction prise me semble bonne et avec les bonnes personnes.

Aujourd’hui je me présente donc devant vous afin que vous me permettiez, de travailler pour vous au sein du Conseil de Surveillance et avec le Directoire, à l’amélioration globale de la Biocoop dans l’intérêt de tous

Impliqué dans les questions de l'écologie depuis toujours, le lancement d’Échanges Paysans Hautes-Alpes il y a 10 ans, m'a rapproché directement de l'Agriculture biologique locale et du Grenier: A la fois comme consommateur et comme partenaire ! Je suis engagé au quotidien et en proximité avec de nombreux producteurs locaux, dans les enjeux de circuits courts dans notre territoire des Hautes-Alpes et des Alpes de haute Provence. Mais aussi aux échelles régionales et nationales, avec d'ailleurs une relation commerciale avec Biocoop Restauration.

Je suis candidat au Conseil de Surveillance du Grenier avant tout dans une logique de soutien de la coopérative, des salariés et du Directoire, dans cette période difficile. Parce qu'on est bien plus fort ensemble! Et parce que je suis confiant dans un projet qui a du sens, qui constitue un maillon précieux dans le développement de l'agriculture biologique locale et nationale. Plus généralement enfin, parce que je crois à la nécessité d'une véritable alternative économique dans laquelle l'économie sociale et solidaire a un rôle important à jouer.